L’industrie du jeu vidéo a travaillé dur ces dernières années pour cultiver des environnements de travail plus sains et plus durables. Pour cette raison, beaucoup ont considéré que les récentes déclarations d’Yves Guillemot, directeur général d’Ubisoft, étaient malheureuses puisqu’il semblait y suggérer que la toxicité est nécessaire dans l’industrie. Peu de temps après, le manager est revenu en face pour se rétracter.
Qu’est-il exactement arrivé? Allons-y par parties. Dans une récente interview avec la presse, Guillemot a été interrogé sur les raisons pour lesquelles il est si courant de trouver des environnements de travail toxiques dans l’industrie du jeu vidéo. Compte tenu de cela, le responsable a assuré que c’est parce qu’il est nécessaire d’avoir des frictions dans la création de jeux vidéo.
« Parce que créer un jeu vidéo n’est pas une chose facile. Il y a un défi, parfois beaucoup de tension. Des mesures doivent être mises en place pour que chacun trouve sa place. Pour créer, il faut un peu de friction, car chacun doit faire passer son idée. C’est un travail qui apporte de nombreuses récompenses lorsque vous réussissez, mais c’est un travail difficile », a déclaré Guillemot.
Beaucoup ont vu la réponse de Guillemot comme une façon dont le responsable justifiait les environnements de travail toxiques qui ont été signalés dans son entreprise. Compte tenu des critiques, le responsable a décidé de sortir et de clarifier ses propos afin d’éviter les malentendus.
Guillemot assure qu’il n’y a pas de place pour la toxicité
Selon Guillemot, il n’y a pas de place pour la toxicité dans l’industrie du jeu vidéo. Ainsi, lorsqu’il parlait de friction, il le faisait dans un sens purement créatif. En d’autres termes, il est normal que les employés de l’entreprise remettent en question leurs idées, et non que leur environnement de travail soit toxique.
« Je veux être clair, comme je l’ai déjà dit, il n’y a absolument pas de place pour la toxicité chez Ubisoft ou dans notre industrie. Quand j’ai parlé de parfois il y a des frictions, je pensais à la tension créative qui est commune et vitale dans des entreprises innovantes comme la nôtre, où les gens sont libres de défier leurs idées et d’avoir des débats animés mais sains », a-t-il expliqué.
Plus tard, Guillemot a mentionné que les entreprises doivent travailler pour éviter que ces frictions ne se transforment en comportements négatifs ou toxiques. Ceci à travers des politiques, des valeurs et des procédures appropriées.
« Au cours des 2 1/2 dernières années, nous avons parcouru un long chemin à cet égard pour offrir des expériences sûres et formidables à toutes nos équipes. Des environnements de travail sains et respectueux sont notre priorité absolue et nous sommes heureux de dire que sur la base de nos derniers sondages, les membres de notre équipe sont convaincus que nous sommes sur la bonne voie », a-t-il déclaré.
Et vous, que pensez-vous des déclarations de Guillemot ? Dites le nous dans les commentaires.
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