Bobby Kotick, le directeur d’Activision Blizzard, a suggéré que la Federal Trade Commission (FTC) des États-Unis avait influencé la Commission britannique de la concurrence et des autorités (CMA) pour bloquer l’achat d’Activision Blizzard par Microsoft.

Compte tenu de cela, Lina Khan, présidente de la FTC, n’est pas restée silencieuse, elle a donc répondu à l’exécutif d’Activision Blizzard. L’expert antitrust a nié tout type de pacte ou d’influence au sein de la CMA et a souligné que chaque régulateur est indépendant.

La FTC dément les allégations de Kotick concernant CMA

Kotick a souligné il y a quelques jours que Lina Khan avait eu une réunion avec Marcus Bokkerink, président de la CMA, peu de temps avant que le régulateur britannique ne bloque l’acquisition. Sur ce, le patron d’Activision Blizzard a suggéré un acte de collusion entre les agences pour bloquer l’achat.

Lors d’un entretien avec CNBC (via Tweak Ville), Khan a affirmé que ces accusations sont fausses et a expliqué que chaque organisme est indépendant, donc il applique ses propres lois et méthodes de travail.

Khan n’a pas nié qu’il y ait une interaction entre les agences, mais a expliqué qu’elles échangent uniquement des informations et discutent des questions pertinentes concernant la réglementation en général. Pour cette raison, il a nié toute forme d’influence de la part de la FTC sur la CMA.

« Ces accusations sont carrément fausses. Il y a une longue histoire d’agents américains coopérant et partageant des informations avec des agents internationaux pendant plusieurs décennies sous les administrations démocrate et républicaine.

« Chaque juridiction applique ses propres instances, applique ses propres lois. Bien sûr, nous nous engageons dans les meilleures pratiques en termes de coordination et de partage d’informations, mais il ne fait aucun doute que chaque responsable de la mise en œuvre utilise son propre jugement indépendant pour conclure que c’est le cas », a expliqué Khan.

Nous savons que la FTC s’oppose à l’achat d’Activision Blizzard et qu’elle doute de certains accords récents conclus par Microsoft. Malgré l’approbation de la Commission européenne, l’entreprise doit encore composer avec l’organisme aux États-Unis et avec l’appel de la CMA, au Royaume-Uni.

Retrouvez toutes les actualités liées au rachat d’Activision Blizzard sur ce lien.

Publications similaires