Le blocage du rachat d’Activision Blizzard King a été le sujet de la semaine et la polémique n’a pas tardé à se générer en raison des arguments utilisés par le régulateur britannique pour stopper l’intention de Microsoft. D’un point de vue général, le secteur naissant du cloud gaming est connu pour être le problème, mais il y a plus que cela.
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La CMA ne fait pas confiance à Microsoft ni à ses engagements
Après que l’Autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) a officialisé le blocage du rachat d’Activision par Microsoft, les documents ont été dévoilés et ont fait l’objet d’analyses pour comprendre les raisons pour lesquelles le régulateur a pris cette décision. Il y a quelques mois, Microsoft a tenté de convaincre les régulateurs en proposant des contrats de 10 ans pour appel du devoir et d’autres franchises Activision à des plates-formes de sociétés telles que Nintendo et Nvidia, cependant, la CMA a jugé cela insuffisant et explique pourquoi.
Comme l’a partagé le journaliste de Axios Stephen Totilo, le CMA a estimé que la proposition et les remèdes de Microsoft sont insuffisants puisque l’entreprise gagnerait une position privilégiée lui permettant de définir le type d’accord et le modèle commercial pour tout ce qui concerne Activision Blizzard King. A cet égard, le régulateur rappelle que le contrôle de l’éditeur aux mains de Microsoft restreindrait l’accès des entreprises liées au cloud gaming au catalogue de jeux vidéo, outre le fait qu’il n’y aurait aucune liberté de proposer des modèles économiques. . À cet égard, il considère que l’industrie du jeu et son activité sont dynamiques, donc les modèles et les stratégies des concurrents changent rapidement et dans ce cas, Microsoft serait un mur pour développer ces opportunités.
La décision complète du Royaume-Uni concernant l’accord Microsoft-Activision aide à expliquer pourquoi les engagements cloud de Microsoft sur 10 ans envers d’autres entreprises n’ont pas réussi à convaincre les régulateurs, qui les ont trouvés :
– trop étroit
– trop concentré sur l’achat des jeux
– trop centré sur Windows
– trop bref pic.twitter.com/E2notE5Wwc– Stephen Totilo (@stephentotilo) 27 avril 2023
En revanche, la CMA craint qu’il n’y ait une dépendance vis-à-vis de Windows et mentionne qu’il existe un risque que Microsoft utilise sa puissance et sa présence dans le cloud pour privilégier les versions des jeux vidéo Activision Blizzard qui s’exécutent depuis le cloud dans leurs systèmes d’exploitation et leur donnant un avantage sur les autres, par exemple Linux.
Enfin, la CMA a conclu que les accords de 10 ans que Microsoft a signés avec des entreprises pour garantir les sorties des jeux Activision Blizzard est un remède aux « faiblesses » puisqu’il révèle dans un premier temps qu’il n’y a pas de conditions pour contrôler le bon fonctionnement de cette relation et de cet engagement. Aussi, on craint que l’entreprise ne donne l’avantage à ses plateformes de jeux dans le cloud, ce qui pourrait générer des conflits avec les concurrents. Fondamentalement, le point des deux idées est que l’on pense que Microsoft ne supprimera pas le contenu de ses rivaux mais trouvera des moyens de faire en sorte que tout fonctionne mieux sur ses propres plates-formes.
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Vidéo : Cauchemar pour Microsoft : ils bloquent le rachat d’Activision Blizzard